Salvador ne ressemble en rien à l’idée que l’on peut se faire d’une ville brésilienne. Quand on arrive dans la vielle ville on se croirait aux Caraïbes.

En puisant dans ses origines africaines, ( La communauté noire , arrivée avec les Portugais en tant qu’esclaves , est très présente ) la cité s’est créé une identité unique en Amérique latine, animant son quotidien par les rythmes de la capoeira.

Ce matin, visite de la ville basse avec le farol (phare) da Barra, gardien solitiaire de l'entrée de la baie de tous les saints, érige par le premier gouverneur de Salvador.

Nous poursuivons vers le nord et l’église de Bonfim où l’on pourra admirer dans la "salle des miracles" une impressionnante collection d’ex-votos, attestant de la dévotion populaire pour le Senhor do Bonfim.

Nous poursuivons par la visite de la ville haute, dominée par le quartier historique du Pelourinho. Son prestigieux ensemble architectural, rénové dans les vives couleurs originales, présente de magnifiques demeures coloniales et de nombreuses églises baroques.

Tout au long de cette visite , on peut aussi constater l’état de délabrement de nombreux bâtiment qui restent à l’abandon car personne n’a les moyens de les entretenir.

Il est maintenant interdit de parler de favélas mais les ´´ quartiers populaires ´´ s’étendent de partout en suivant la configuration du relief se qui donne une impression de vagues gigantesques qui s’apprêtent à étouffer la ville.